Jusqu’ici, et grâce à de nombreuses luttes, l’enseignement supérieur s’était démocratisé. Avec des frais d’inscriptions abordables et une possibilité pour toutes et tous bachelierEs d’entrer à l’université, de nombreuses et nombreux lycéeenNEs ont pu poursuivre leurs parcours après le lycée malgré les conditions souvent précaires des études.
Depuis quelques années les gouvernements successifs ont entamé une privatisation progressive des universités. Le gouvernement Macron n’est pas en reste car par de nombreuses mesures, il souhaite instaurer une sélection à l’entrée des universités, sans pour autant rendre plus accessibles d’autres parcours de formation, ce qui exclura une partie des lycéenNes de l’enseignement supérieur.
En parallèle la suppression des contrats aidés, souvent usités par des jeunes sans qualification et sans emploi (en fonction des années, ils représentaient 25 à 30 % des emplois occupés par des jeunes), et le non versement du RSA au moins de 25 ans, précarise encore un peu plus cette tranche d’âge.
La stratégie est simple : quand tu commence en galérant, un mi-temps à 600 euros semble être le paradis, habituer les jeunes à la galère, c’est les rendre moins exigeantEs sur leurs futurs jobs !
Alternative Libertaire se bat afin que la pauvreté ne devienne pas la norme !