Suite à la pénurie de logement d’urgence et le ping-pong constant entre les institutions concernant cette question, plusieurs actions ont eu lieu : occupation du CDAS pour la mise à l’abri d’une famille, déplacement à la mairie pour un homme sans solution,… C’est cas ne sont pas isolés et ce problème est récurrent !
Ces actions se sont révelées efficaces, mais elles demandent aux personnes concernées un moral de fer et beaucoup d’énergie, dans l’incertitude quasi hebdomadaire de leur situation.
C’est pourquoi le collectif logement (Alternative Libertaire, des habitantEs, la CNT, la France Insoumise et le Secours populaire) a interpellé le directeur de l’agence départementale, puis la mairie via le conseil municipal le 8 novembre.
L’intervention du collectif consistait à rappeler les faits et les actions mises en place. L’hébergement d’urgence est géré à flux tendu, chaque hausse du nombre de demande mène à un manque d’hebergement conduisant des personnes à dormir dans la rue. L’objectif était, tout en reconnaissant le travail mené par la mairie, de lui demander :
-de rechercher des solutions d’hébergement perrène pour les familles à la rue, et qui changent de logement chaque semaine (quand logement il y a)
-d’ouvrir des logements ou locaux municipaux lorsque la situation l’exige ;
-d’interpeller le préfet afin que l’état réponde à ses missions et que des mesures soient prises et si les demande ne pas entendu qu’elle applique son droit à la réquisition à l’image de Montreuil et de Paris .
Soit par manque de courage politique, soit par indifférence l’ensemble des éluEs n’ont pas réagi, laissant le monopole de la réponse à Louis FEUVRIER. Feiniant de découvrir le problème, alors, qu’antérieurement plusieurs interpellations avaient eu lieu, il a renvoyer une fois de plus aux personnes présentes que ce n’était pas de sa compétence et qu’il aborderait le sujet avec le préfet. Le moins que l’on puisse dire,c’est que cette déclaration ne l’engage pas du tout, inquiétant quand on observe le nombre de personnes qui meurent chaque année dans la rue !
Prompte à financer des tours de France, des subventions aux entreprises, il n’y a plus beaucoup de monde quand il s’agit de défendre le droit à la dignité humaine. Pas étonnant que des associations finissent par ouvrir elles mêmes des logements vides afin de mettre des personnes à l’abri !