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Les éco-conseils de quartier, une parodie de démocratie

Samedi 4 septembre aux Ateliers, une réunion de lancement des éco-conseils de quartier était organisée. Comme on pouvait s’y attendre, rien de révolutionnaire par rapport aux conseils de quartier que l’on connaissait. Un seul changement et c’est sur la forme : le rajout du mot “éco” qui tente vainement de faire paraître l’initiative dans son temps en s’autocollant l’étiquette écologique.
Pour le reste, on retrouve le paternalisme consternant des élus, dans une ambiance scolaire infantilisante, dont on doit d’ailleurs la mise en œuvre à un partenariat avec une entreprise privée.
Passée la forme, discutons du fond. Ce que nous proposent les élus, c’est de prendre en main la vie de nos quartiers en venant apporter nos idées et en participant à leur concrétisation, à leur mise en œuvre. Cependant aucune autonomie n’est laissée aux habitant.e.s, tout se fait sous la surveillance des élus, et la décision finale leur est réservée. De plus, toute la démarche est pensée de manière individuelle et n’amène ni à des débats, ni à des décisions collectives.
Pourtant qui de mieux que les habitant.es du quartier pour savoir ce qu’il y a de mieux pour leur quartier, et quoi de mieux que de décider collectivement ce qui doit se faire dans un espace collectif ?

Tout au plus ces “éco” conseils de quartier, ne sont qu’un coup de communication qui n’aura rien de pérenne ou en tout cas rien de fonctionnel. Car la démocratie ne se décrète pas, elle se construit. Citons dans ce sens, le Centre Social Autogéré Fougerais, cette association née il y a plus de 4 ans et qui à travers son local des Oiseaux de la Tempête, sa colonie de vacances et son atelier, expérimente chaque jour la démocratie directe, à la base.

À l’UCL Fougères nous sommes partie prenante de cette expérimentation et avons à cœur de la faire grandir dans la perspective qui est la nôtre, celle d’un changement révolutionnaire de société. Dès maintenant nous proposons de faire des assemblées générales de quartiers. Cœur démocratique de nos lieux de vies, elles permettront la mise en place réelle de ce dont nous avons collectivement besoin, et ce par un rapport de force avec les institutions en place, s’il le faut (modification de la vitesse de circulation, végétalisation d’espaces publics, rajout d’équipements publics, etc…). À plus long terme et pour donner une idée à l’échelle de notre commune, cela donnerait la mise en place de conseils de quartiers autogérés, autonomes et fédérés au niveau de la commune par un conseil communal. Celui-ci remplacerait le conseil municipal qui est représentatif et ne représente d’ailleurs que lui même. Ce conseil communal, constitué de mandaté.es impératifs de chaque quartier (impératif signifiant qu’ils ou elles ne doivent porter que les décisions collectives de leur quartier et non leurs choix personnels), ne pourrait statuer que sur les sujets impliquant l’échelle de la commune (service des eaux, électricité, transports, écoles, etc..), les quartiers gardant leur autonomie d’action à leur échelle. Aussi, et c’est important de le préciser, c’est toujours à la base que se prendraient les décisions. Cela se ferait via les assemblées générales dans les conseils de quartiers, et ce peu importe l’échelle. Il y aurait juste un système de mandats impératifs, comme précisé plus haut, pour se coordonner au niveau des échelons plus larges (commune, régions, etc..).

Pour faire grandir cette pratique et cette idée autogestionnaire et libertaire, n’hésite pas à rejoindre l’association des Oiseaux de la Tempête.

Tout le pouvoir aux habitant.es, non à la délégation de pouvoir !

Le débat sur l’écriture inclusive s’invite au conseil municipal de Fougères, le groupe féministe réagit.

[Communiqué du GFF] Au dernier conseil municipal des élu.es de différents parties (RN, droite) ont manifesté leur opposition à l’usage dans un règlement intérieur interne à la mairie de l’écriture dite inclusive ou égalitaire. Le GFF souhaite réagir. L’usage de l’écriture inclusive permet de visibiliser la moitié de la population et s’il y a plusieurs façons d’user de cette écriture (point, tiret, majuscule, double flexion, …), c’est parce que la langue est en cours d’évolution, et que de nombreuses personnes, groupes, institutions tentent des usages différents de l’écriture pour refléter la place que les femmes ont aujourd’hui dans la société, à la suite des combats passés et en cours.Rappelons aussi que si le français est aussi excluant ce n’est pas pour simplifier la langue, mais par choix, par choix volontaire et assumé d’en exclure les femmes. Avant le 17ème siècle, les usages étaient mouvants mais tous les métiers se nommaient au féminin et au masculin, les accords se faisaient soit par proximité, soit par majorité (il y a plus de femmes dans la pièce donc je parle au féminin). Puis au 17ème, l’académie française a choisi d’anoblir la langue, elle a masculinisé les métiers prestigieux de l’époque (docteur, avocat, écrivain, peintre, auteur, …) et a décidé que dans la langue le masculin plus noble, devait l’emporter sur le féminin. La langue a à certains moments été complexifiée, et des refus de la simplifier ont régulièrement été émis par l’académie française par exemple (” [L’Académie] déclare qu’elle désire suivre l’ancienne orthographe qui distingue les gens de lettres d’avec les ignorants et les simples femmes.] L’académicien Mezeray, 1673*”. Notre langue écrite est l’héritage d’une vision excluante et misogyne de la société, elle est le reflet d’une action mise en place par un groupe dominant afin d’imposer cet usage. En tant qu’utilisateurs et utilisatrices de cette langue, nous agissons dessus pour en faire évoluer l’usage et qu’il corresponde à nos représentations de la société. S’accrocher à la langue telle qu’elle est c’est aussi accepter qu’elle soit faite pour en exclure de nombreuses personnes ! La langue n’est pas figée, elle évolue constamment. Pourquoi cette évolution cristallise-t-elle plus de conflit que les autres, si ce n’est que les choix faits autour de cette question évoquent le type de société que nous voulons !Pour ce qui est de l’exclusion des dyslexiques et des étranger.es, elle tient davantage aux règles souvent illogiques et exceptions de notre langue, qu’à la mise en place de l’écriture inclusive qui parfois est plus intuitive (utiliser autrice est plus intuitif qu’utiliser auteur par exemple). Si la complexité de l’écriture du français inquiète le RN sur les conséquences dans les apprentissages de l’orthographe, nous les invitons à prendre part aux réflexions autour des réformes de l’orthographe, réflexion qui vise à impulser des évolutions nécessaires pour que la retranscription écrite de la langue soit moins difficile à apprendre.

Rassemblement contre la loi sécurité globale

La loi de «  sécurité globale  » intervient dans un contexte sanitaire muselant en partie la contestation. Et l’argument du terrorisme est avancé pour faire valider des lois encore plus sécuritaires et liberticides.

Cette loi est la piètre réponse gouvernementale à la colère grandissante vis-à-vis des forces de l’ordre.  Cette colère est justement la conséquence des violences policières et des répressions massives des mouvements sociaux ces dernières années.

Lundi dernier, des militant·es et des migrant·es ont été expulsé·es par la force de la Place de la République à Paris  : coups et insultes de la police. C’est au lendemain de ces violences policières inacceptables  que l’Assemblée Nationale a adopté le texte «  sécurité globale  ». Non seulement cette loi ne règle pas les problèmes de violence et de racisme, problèmes récurrents au sein de la police et de la gendarmerie. Mais en plus, elle instaure  :

Un flicage généralisé  : les articles 20 et 21 prévoient d’élargir l’accès aux images enregistrées par des caméras de vidéosurveillance pour les policiers municipaux et les agents de la ville de Paris chargés d’un service de police.

Une surveillance accrue par les airs  : L’article 22 permet l’usage de drones avec caméras embarquées comme outils de surveillance, notamment lors des manifestations. Leur usage facilitera la collecte massive de données à caractère personnel.

Une volonté d’invisibiliser les violences policières  : l’article 24 crée une nouvelle infraction si des personnes diffusent des images des forces de l’ordre. L’article 23, quant à lui, exclut du bénéfice des réductions de peine les auteurs de certaines infractions «  commises au préjudice d’une personne investie d’un mandat électif public, d’un militaire de la gendarmerie nationale, d’un fonctionnaire de la police nationale ou d’un sapeur-pompier professionnel ou volontaire  ».

Un racisme institutionnel toujours actif  : l’article 10 prévoit d’ajouter pour les ressortissant·es étranger·es une antériorité de titre de séjour de cinq ans minimum pour la délivrance des cartes professionnelles des agents de sécurité privés.

C’est pourquoi la coordination libertaire de Fougères se joint à l’appel du PCF afin de se rassembler samedi 28 novembre à 11h00 place GAMBETTA à Fougères.

Dans le cadre du protocole sanitaire en vigueur les gestes barrières s’appliquent et notamment le port du masque.

Les participant·es peuvent se rendre au rassemblement en cochant le motif : “manifestation revendicative” et préciser la date, l’horaire et le lieu de la manifestation.

L’hôpital de Fougères et la lente agonie des soins publics

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Sur la lutte à l’hôpital de Fougères suite au rassemblement du 30/06/2020.

Déjà plus d’un an que les hôpitaux publics en France tirent la sonnette d’alarme  : l’optimisation budgétaire de la prise en charge des malades se paie cher pour les soignant.e.s comme pour les usager.ère.s.

Ces derniers mois, l’épidémie de COVID19 a mis la situation déjà tendue des soins publics à rude épreuve. Résultat  : les usager.ère.s ont eu droit à une démonstration à grande échelle des faiblesses du système de soins et les soignant.e.s ont maintenant une fenêtre grande ouverte pour faire connaître les problématiques de leurs conditions de travail.

A Fougères, près de 150 personnes se sont rassemblées le 16 juin dernier sur le parvis de l’hôpital  : du personnel en débrayage et des usager.ère.s venu.e.s les soutenir. Après cette action encourageante, un nouvel appel a été lancé pour le 30 juin. Nous y avons rencontré des représentant.e.s du personnel CGT et CFDT.

Qu’il y ait la crise ou pas la crise, c’est pareil, ça n’a rien changé. Il manque des moyens humains pour travailler.

Avant la crise sanitaire ?

«  Il nous manquait du personnel, on faisait beaucoup de l’auto-remplacement…
– Il y avait déjà une crise, la crise avant la crise !
– On avait du mal à prendre nos congés. L’épuisement professionnel aussi parce que là avec les heures supplémentaires, on avait calculé à l’hôpital de Fougères, on pouvait embaucher sur 30 ETP (équivalent temps plein) avec nos heures supplémentaires. C’est énorme.
Donc euh, le gouvernement, quand ils nous disent de faire des heures supplémentaires, on a déjà des heures supplémentaires. On est pas à 35h.
– On est à 37h50 avant les heures supplémentaires. Même le mouvement il s’inscrit dans le temps, puisque avant la crise COVID il y avait des crises à l’hôpital, on a accompagné le mouvement des EHPAD (établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes) depuis un an ~ un an et demi, les urgences… Petit à petit chaque profession s’est agrégée autour des difficultés de travail au quotidien. En EHPAD avant encore… »

«  Moi dans le service où je suis, qu’il y ait la crise ou pas la crise, c’est pareil, ça n’a rien changé.
Il manque des moyens humains pour travailler. Le MAG (médecine aiguë gériatrique), c’est beaucoup de personnes âgées donc plus de 90 ans quoi, qui sont multi-pathologiques et qui ont forcément des fois pas mal de problèmes de démence, de comportement. Alzheimer, tout ça.
Pour travailler auprès de ces personnes, il faut du temps. Une personne âgée, le temps qu’elle comprenne, si elle a des problèmes au niveau du cerveau, le temps qu’elle intègre la chose que vous allez lui dire, ça va demander plus de temps qu’à vous, qu’à moi. Rien que se lever, marcher : je vous dis de vous lever, vous allez vous lever, alors qu’elles c’est plus long. Sauf que ce temps là, ben des fois il faut faire vite et… des fois on est obligé de les aider et on les laisse pas forcément faire alors qu’elles seraient aptes à le faire. Mais on a pas le temps d’attendre. Donc il manque des gens pour être auprès de ces personnes.
Elles sont déjà pas mal âgées donc elles sont déjà en perte d’autonomie, mais le si peu qu’elles pourraient faire, elles le font, mais faut le faire vite. Des fois il y a des tensions entre le malade et nous. Psychologiquement c’est pas toujours évident de se faire… enguirlander quoi (rire). »

On a travaillé sans masque. Les directeurs passaient pour nous enlever les masques pendant les 15 premiers jours.

La période de confinement à l’hôpital  ?

«  Le confinement ça a été dur les 15 premiers jours parce qu’on avait pas de masques. On a travaillé sans masque. Les directeurs passaient pour nous enlever les masques pendant les 15 premiers jours. Donc voilà… Après c’est difficile parce que c’est un stress pour les personnels…
– L’angoisse au travail, la peur de ramener la maladie chez soi.  »

Et après les 15 premiers jours  ?

«  C’était différent au cours du temps, parce qu’au début les gens ont fui un peu l’hôpital, faut le dire, ils avaient peur. Ils n’osaient plus venir à l’hôpital.
– Il y a eu une baisse d’activité pendant le COVID. Mais enfin on a soigné quand même parce qu’il y a des choses urgentes qu’il faut soigner, on a pas le choix.  »

Les visites étant interdites, il y avait plus de sollicitations téléphoniques, beaucoup plus quoi, donc c’était difficile à gérer.

Des cas de COVID à Fougères  ?

«  Il y a eu quelques cas, mais voilà ça n’est pas non plus… Et puis de toute façon les gros cas étaient transférés au CHU (centre hospitalier universitaire). Il y a beaucoup de suspicions mais il faut savoir que les suspicions c’est identique au COVID puisque les préventions de protections sont identiques  : on est obligé de se protéger donc on prend autant de temps. Et puis les appels des familles, de plus en plus dans les services.
– Les visites étant interdites, il y avait plus de sollicitations téléphoniques, beaucoup plus quoi, donc c’était difficile à gérer. C’est logique puisque les gens étaient inquiets pour leurs proches et ne pouvaient plus se déplacer physiquement.  »

Faire exploser le statut protecteur hospitalier pour aller vers l’individualisme, le cas par cas.

L’état de la mobilisation aujourd’hui  ? (30 juin 2020)

«  Ben c’est moitié moins qu’il y a quinze jours. Après, avec ce qu’on vient d’annoncer dans le SEGUR, je vous jure qu’il va falloir qu’on se serre les coudes parce que ça va être catastrophique, ça va être encore pire qu’avant.
– On va vers l’accélération parce que là en réponse on a eu la division dans les primes et là a priori ce qui ressort des pourparlers, c’est d’aller encore plus dans cette direction là. C’est à dire de proposer des objectifs, avoir des primes conditionnées aux objectifs, enfin voilà un système très libéral, très privé.
– Des négociations locales.
– Ça veut dire faire exploser le statut protecteur hospitalier pour aller vers l’individualisme, le cas par cas. C’est pas du tout le projet initial de l’hôpital public.
– Ils ne font rien pour améliorer les choses.  »

«  Des mobilisations, ça date déjà de l’année dernière, on en a déjà fait pas mal. Bon peut-être que les gens là se sentent un petit peu plus concernés. C’est vrai qu’il y a des demandes de revalorisation salariale donc… je pense que les gens en ont un petit peu assez de travailler sans moyens. Et puis la reconnaissance du travail, c’est important à un moment donné.  »

Je trouve qu’il manque du collectif.

Évolution de la mobilisation à l’extérieur de l’hôpital  ?

«  Non, je ne trouve pas. Si l’autre fois le 16 juin oui, mais après… les gens nous ont applaudi mais vous savez ce n’est qu’un temps. Chacun oublie, chacun repart avec ses contraintes aussi. Peut-être que les gens actuellement subissent le chômage partiel dans les entreprises privées, ils ont aussi leurs difficultés… Je trouve qu’il manque du collectif. Mais vraiment du collectif inter… il n’y a pas que l’hôpital, il y a le privé.
Je pense que si on était tous mobilisés, ben on arriverait sans doute à avoir des choses. Que si chacun fait dans son coin, ben forcément ça divise puisque chacun réclame ses petites choses, et c’est forcément pas les mêmes. C’est plus facile, quand on divise les gens, c’est plus facile que de les rassembler. Quand les gens sont rassemblés, ils sont bien obligés de donner quelque chose quand les gens demandent la même chose.  »

La mobilisation du personnel depuis le 16 juin  ?

«  On sait que de toute façon quand on fait plusieurs mobilisations, c’est pas la première qu’on fait, on sent qu’à chaque fois il y a des forces qui sont en moins. C’est comme ça. C’est de la fatigue qui s’accumule. On voit quand on fait les tournées de services… je ne sais pas jusqu’à quand…
La mobilisation aussi, c’est savoir ce que c’est le SEGUR. Parce que nous [syndiqué.e.s] on est dedans.
– Ça ne fait pas longtemps qu’on a des pistes de ce qui s’y dit.
– Et c’est atroce quand on sait ça. Là je pense que ça va énerver des gens mais… ça fait peur. Tu te dis ”où est-ce qu’on va aller  ?” »

La santé c’est pas que nous les soignants, c’est toute la population  !

Les suites de la lutte  ?

«  Il faudrait qu’on soit plus ici déjà. Il y a une mobilisation au niveau national, c’est en train de se faire sur le 14 juillet à Paris. Là je pense qu’il va y avoir des milliers d’hospitaliers, mais il faudrait aussi tous les usagers, parce que la santé c’est pas que nous les soignants, c’est toute la population  !  »

D’autres formes d’action  ?

«  Là ça va être compliqué, on rentre dans une période de vacances, on sait bien. Le SEGUR il est signé le 14 juillet là, même vendredi, ils ont avancé. Donc nous on est déjà restreints dans les services, minimum. Faut voir aussi que là il n’y a pas beaucoup de monde mais on est obligés de… Il y a les gens qui sont assignés, qui sont solidaires avec nous, mais qui ne peuvent pas être présents là sur le parvis.
– Il y a le service minimum à appliquer.
– Donc voilà, c’est compliqué pour nous de faire grève.  »

«  Il y a eu déjà des choses de faites. Nous, à part le rassemblement, on a fait beaucoup de chaînes virtuelles et tout ça.
– Ces actions là fonctionnent bien, parce que le fait de se mobiliser, de se dégager du temps pour venir, prendre des heures de grève, c’est pas si évident que ça.
Je pense que la grève a ses limites aussi, je pense qu’il faut envisager d’autres moyens d’action. Après lesquels, c’est pas évident.  »

Le 14 juillet ça peut aussi être explosif  !

Moyens de soutenir  ?

«  De venir comme vous faites, ça me fait plaisir de voir des usagers. Bon il y a pratiquement plus d’usagers que de soignants. Ça m’interroge… Mais bon c’est ce que je disais, les soignants c’est important, mais ils sont fatigués. Certains arrivent en fin de journée, et d’autres qui sont de soir. C’est pour ça qu’on fait à cette heure là, c’est parce qu’il y a un relai.
Après il faut faire des actions avec les usagers en ville, on va voir comment…
Et puis à la rentrée, je ne sais pas comment ça va faire, parce que le 14 juillet ça peut aussi être explosif  !
C’est important aussi de faire local, parce qu’on voudrait de temps en temps aller à Rennes mais on peut pas être sur les deux terrains.
Bon voilà, on essaye de faire pour le mieux.  »

Il faut qu’on soit bien, en tant que soignants, pour soigner les malades qui sont dans les lits.

Un autre fonctionnement du système de santé  ?

«  Plus d’humain(s)  ! (rire) Plus d’humain(s)… alors c’est ce que je disais moi j’ai 35 ans de boîte, au début je suis arrivée on avait pas matériel, on faisait avec des lits qu’étaient hauts comme ça à quatre pattes, on avait pas de matériel. On avait pas de lève-malade, on levait tout au bras, c’est pour ça qu’on a des problèmes d’épaule maintenant. Mine de rien, quand on fait ça depuis des années, on force et puis le dos les épaules ne tiennent plus. Maintenant on a amélioré le matériel dans les hôpitaux mais on a enlevé du personnel.
Il faut les deux, pour moi il faut les deux. Mais le moyen humain… on est confronté à la mort, à la maladie, donc c’est dur physiquement et psychologiquement… je ne sais pas si vous le percevez, mais quand on travaille depuis des années et des années à un moment aussi, on a nos limites, c’est normal on est humain. Et puis il faut qu’on soit bien, en tant que soignants, pour soigner les malades qui sont dans les lits.
– Les locaux ça va, quoi qu’ils ne sont pas fonctionnels mais c’est un autre problème… après le matériel commence un peu à faire défaut. Parce que les dotations, comme il y a eu beaucoup d’investissements dans les locaux, le matériel se fait attendre maintenant, le plan d’investissement à tendance à…
– Maintenant on est regroupé avec le CHU, quand vous voulez par exemple des lits ou des trucs comme ça, c’est le CHU qui commande et après ça revient dans les hôpitaux. Et quand il y a des intermédiaires comme ça…
– Il y a une délégation, avec le GHT, le groupement hospitalier des territoires, c’est l’établissement support qui décide. Si l’investissement est supérieur à 50 000€ je crois, ou 80 000€, excusez moi pour le chiffre je suis pas précis, systématiquement il faut demander l’autorisation au CHU pour que l’investissement soit réalisé. On ne peut pas nous-mêmes, il y a un plafond de financement, on ne peut pas nous-mêmes décider. Limités par le CHU, le GHT, et donc derrière il y a l’ARS (agence régionale de santé) qui décide. Pour mutualiser les moyens, pour essayer de faire des économies, en restreignant. En mutualisant, ça veut dire mettre en commun pour essayer de faire des économies quoi.  »

Les gens sont de plus en plus vieillissants, ils sont plus lourds et quand il faut bouger des personnes qui sont grabataires et en plus obèses, c’est compliqué  !

« Ce qu’il faudrait changer, c’est la rémunération par rapport aux actes. Puisque l’hôpital est payé suivant tel ou tel acte. Par exemple une appendicite vaut tant, un truc vaut tant… Il y a certaines pathologies qui vont rapporter plus que d’autres, et puis alors il peut y avoir un patient qui arrive pour telle pathologie, bon alors il cote tant, bon mais apparemment si j’ai bien compris, il peut avoir autre chose qui va s’associer à un moment t, sauf que cette chose ne va pas coter parce que, voilà, c’est pas comme ça, elle ne peut pas être coté. Donc en fait les gens restent mais ça coûte cher ! Au bout du compte l’hôpital n’est pas revalorisé par rapport à ça. Donc chaque acte devrait être revalorisé à sa juste valeur. Après je ne sais pas si c’est par acte, si c’est… mais c’est sûr qu’il faut revoir ce système de cotation des actes, c’est certain.
Il faut remettre des moyens humains et des moyens matériel aussi, du bon matériel pour travailler. Parce que c’est important le matériel aussi. On ne va pas dire qu’il n’y a pas ce qu’il faut, mais il pourrait être revu quoi, parce qu’il y a des choses ça commence à être un peu vieillissant. Il y a certainement des aides pour le levé qui sont plus simples à utiliser pour nous, parce qu’un lève-malade, je ne sais pas si vous avez déjà vu mais… ça nous aide mais il faut quand même tirer sur l’appareil, ça nous fait des tensions dans les épaules. Enfin voilà, c’est compliqué. Quand vous avez une personne à lever qui fait 120 kg, ça vous plombe le lève-malade au sol, faut tirer dessus, toute seule vous ne pouvez pas. Et même à deux quelque fois. Faudrait des choses un petit peu plus… il doit surement exister des choses qui soient plus faciles. Bon après c’est le financement, les prix ne sont pas les mêmes. Comme en USLD (unité de soins de longue durée) ils ont des rails, je pense que dans les services de médecine, il faudra qu’ils pensent aussi à mettre ce genre de matériel à l’avenir.
Parce qu’il faudra aussi préserver les soignants par rapport à tout ce qui est TMS (troubles musculosquelettiques). Les gens sont de plus en plus vieillissants, ils sont plus lourds et quand il faut bouger des personnes qui sont grabataires et en plus obèses, c’est compliqué ! On n’est que des p’tits bouts de bonne femme nous ! (rire). De tout façon un homme va peut-être pouvoir le faire, mais à un moment aussi son dos va souffrir, ses épaules vont souffrir. »

Racisme-xénophobie : Contrer le mythe de l’invasion

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Le verrouillage des frontières, c’est le projet aussi bien des fachos que des libéraux. Pourquoi ? Pour protéger l’Occident du « grand remplacement » selon les premiers. Pour la stabilité économique selon les seconds. Les deux arguments sont complètement faux. Mais le verrouillage des frontières a une conséquence : il contraint des dizaines des milliers de personnes à la clandestinité, au travail au noir, à la prostitution, à la privation de droits.

Première idée reçue :

l’immigration « coûte » cher. Pas du tout, cela fait des années que des calculs révèlent le contraire… Les immigré·es travaillent, cotisent à la Sécurité sociale, consomment, paient des impôts (rien que la TVA = 45 % des recettes de l’État en 2018). Ce ne sont pas les migrant·es qui plombent les comptes de la Sécu, c’est le chômage de masse et l’exonération croissante de cotisations patronales. Si en France le taux chômage est à près de 9 % selon le BIT (Bureau international du travail), c’est une conséquence directe de la loi du marché, pas d’autre chose.
Halte aux discours qui stigmatisent les migrant·es pour masquer les vrais profiteurs, les vrais parasites : spéculateurs, politiciens, capitalistes.

Deuxième idée reçue :

les migrations vont bouleverser l’équilibre démographique. Les chiffres démentent tout cela : environ 130 000 personnes extra-européennes (soit 0,2 % de la population) viennent vivre et travailler chaque année en France, pour moitié provisoirement (chiffres Ined). Le « grand remplacement » est un mythe et un fantasme raciste, fondé sur aucune réalité statistique.
Rappelons qu’avant 1974, lorsque les frontières étaient ouvertes, aucune invasion n’a eu lieu. Toutes les lois anti-migratoires votées depuis 1974, de plus en plus féroces et inhumaines, ont en revanche de tristes conséquences : elles jettent dans la clandestinité des dizaines de milliers de personnes ; elles légitiment les violences policières et le quadrillage des quartiers populaires, avec une mentalité d’armée d’occupation coloniale.

– Régularisation de toutes et tous les sans-papiers ;
– Liberté de circulation et d’installation ;
– Justice et vérité sur les crimes policiers ;
– Abolition de la hiérarchie raciste dans la société.

Face au racisme et à la xénophobie, ne pas baisser les yeux !

Avec l’arrivée prochaine de mineur.e.s isolé.e.s étranger et étrangères à Fougères, des idées nauséabondes refont surface à travers des arguments fumeux. On nous informe qu’ils et elles nous coûteraient cher, ne seraient que des menteurs et menteuses pas vraiment mineur.e.s, qu’ils et elles accapareraient les déjà faibles moyens accordés aux français.e.s vivant en dessous du
seuil de pauvreté et enfin qu’ils et elles feraient exploser l’insécurité ! Voyez-vous ça, une énième tentative de dresser les pauvres contre les pauvres… Pas étonnant de la part d’une extrême droite antisociale adhérent complètement au système capitaliste.

Refusons la division, luttons ensemble pour permettre des conditions de vie dignes pour toutes les fougeraises et tous les fougerais (présent.e.s comme futur.e.s).

Soutenons la famille Ceritli samedi

“Hamza et Naciyé CERITLI sont Turcs, Alévis, progressistes. Être progressiste en Turquie, c’est lutter pour la liberté d’expression, le droit des femmes, c’est lutter contre Daesh. Persécutés pour leur croyance et les valeurs qu’ils défendent, ils ont dû fuir la Turquie, abandonnant leurs biens et leur pâtisserie, pour avoir manifesté leur opposition au régime autoritaire d’Erdogan.

Leur fils Firat, 10 ans, scolarisé à l’école primaire Odile Gautry à Fougères (35), leur fille Elif Sultan, 1 an 1/2, née à Fougères, et les parents sont menacés d’expulsion par la préfecture d’Ille-et-Vilaine, alors qu’ils courent un grave danger en Turquie.

Présents en France depuis 4 ans et à Fougères depuis 2 ans, ils sont intégrés, investis dans la vie locale et associative.
Pour que Firat, souffrant du cœur, puisse se faire opérer très prochainement en France (opération programmée), pour qu’il puisse poursuivre sa scolarité à Fougères, et que sa famille puisse vivre en sécurité ici :

Nous demandons la suspension de l’OQTF et la régularisation de la famille CERITLI.

Merci de partager au maximum et de signer cette pétition : https://www.petitions24.net/soutien_ceritli

Et surtout si vous le pouvez, venez samedi 16 mars 2019 à 11h devant la sous-préfecture de Fougères !”

Pour une écologie radicale à la hauteur de l’urgence !

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2019, la dégradation globale de l’environnement est un constat désormais bien installé et étayé par des études de plus en plus nombreuses. Avec les « rassemblements pour le climat », se pose maintenant et concrètement la question de notre action face à l’urgence. Parmi les solutions, il y en a bien une qui sort du lot : changer le système (… et pas le climat !).

Un système dont il faut sortir

Ce système a un nom : le capitalisme. Il repose sur une logique de croissance. Croissance de la production, de la consommation, et donc des profits, toujours dans une perspective à court terme, dictée par des actionnaires focalisés sur leurs dividendes. À cause de ce système, les ressources naturelles s’épuisent de plus en plus rapidement et le jour du dépassement, jour à partir duquel notre empreinte écologique dépasse la capacité de renouvellement de la biosphère, arrivera cette année au mois de juillet !

Le problème n’est donc pas simplement que les capitalistes produisent mal, c’est qu’ils produisent trop, et toujours davantage. Repeindre la façade en vert n’y changera strictement rien ! Nous devons nous diriger vers une société écologiquement soutenable en lien avec nos besoins véritables, débarrassée du productivisme, et donc incompatible avec le capitalisme.

Compter sur nos propres forces

Dans ce contexte, que devons nous attendre des gouvernants et « décideurs » ? Ils sont totalement assujettis au système. Les demi-mesures qu’ils prendront comporteront forcément un aspect non écologique, en remplaçant par exemple le pétrole par le nucléaire dans la production d’énergie, ou bien anti-social, à travers les diverses « taxes écologiques » qui touchent de la même façon riches et pauvres. Ils ne remettent jamais en cause le productivisme, responsable des crises écologiques actuelles, et nous conduisent finalement droit dans le mur.

À l’inverse, nos rassemblements sont bien la preuve que nous sommes prêt.e.s à prendre l’urgence au sérieux et faire ce qu’il faudra pour éviter la crise qui s’annonce. Ils peuvent être la première étape de la construction d’une alternative globale mais ne se suffiront pas en eux-mêmes pour renverser la vapeur.

L’urgence écologique : sortir du capitalisme ! Cortège d’Alternative libertaire à la ZAD de NDDL après l’abandon du projet d’aéroport, le 10 février 2018

Des constats à l’action

Quelles stratégies adopter face à un système aussi colossal, qui a imprégné profondément nos modes de vie ? Nous pensons qu’elles doivent être multiples : de l’expérimentation d’alternatives concrètes aux combats d’associations militantes, en passant évidemment par l’implication dans les syndicats de lutte, premiers remparts historiques à la cupidité des capitalistes.

Les rassemblements pour le climat peuvent devenir le trait d’union de toutes ces stratégies, avec comme point de mire le changement de système économique et politique. Nous sommes la génération qui doit prendre à bras le corps l’urgence écologique.

Que les capitalistes entendent bien cela : nous sommes résolu.e.s car notre avenir n’est pas négociable !

A proximité, une marche aura lieu samedi à

-Avranches -14h place Patton

-Rennes à 14 h devant les Champs libres

 

[via le site d’Alternative Libertaire]

[Gilets jaunes] face à la repression amplifions le mouvement !

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Depuis le debut du mouvement des Gilets Jaunes, combien de personnes bléssées, voir tuées ?
Rien qu’à Rennes samedi dernier, 11 blésséEs, plusieurs par LDB40, et 2 par grenades offensives, dont un des blésséEs qui à perdu son oeil.
Ce mouvement social est le plus violent et le plus meurtrier en France depuis bien des années. Le gouvernement a remplacé les fusils par des LDB et des grenades, moins choquants mais ravageurs.
Malgré cela, le gouvernement continu à opposer des morts et des blésséEs graves à des vitrines cassées, des personnes avec pour seules armes leurs poings et des gilets à des policierEs, arméEs.

Loin de remettre en cause les techniques de maintien de l’ordre un nouveau projet de loi visant à restreindre encore le droit de manifester va voir le jour. Pourquoi cette violence, de plus en plus assumée ? Probablement parce que ce qui génère la violence des gouvernements c’est la remise en cause du fondement et de la légitimité de leur pouvoir ; confisqué depuis bien longtemps, le mouvement des gilets jaunes exige que’il nous soit restitué.
Maintenant, cette violence des institutions ne doit pas nous empêcher de nous rendre en manifestation et poursuivre les actions, nous devons ébranler le pouvoir puis le renverser : construire autre chose.

Pour celles et ceux n’ayant pas encore rejoins la lutte, c’est le moment d’y venir, et pour les organisations politiques et syndicales progressistes, il est indispensable de se battre bec et ongles afin de défendre nos libertés fondamentales, de condamner les violences policières. Et même si la négociation avec les institutions ne fait pas partie de nos habitudes militantes, pour celles et ceux qui aiment à être dans ces pratiques, il est nécessaire, selon nous d’arrêter de discuter avec le gouvernement et ses représentantEs (prefets, sous prefets et autres représentantEs de l’état (éluEs ou nomméEs)) tant que ces pratiques autoritaires ne cesseront pas !

Alors pour se joindre aux gilets jaunes de Fougères, voici les différents RDV :

-Assemblée générale mercredi 23/01 à 19h00 aux urbanistes

-Ateliers de discussion et de construction des revendications (états généraux) sur l’agriculture et l’alimentation jeudi 24/01 à 19H30 au 14 rue de la pinterie à Fougères.
Pour le programme de samedi 25/01, il sera annoncé par les gilets jaunes après l’AG de mercredi.

[Collectif logement] Un logement pour toutes et tous !

Suite à la pénurie de logement d’urgence et le ping-pong constant entre les institutions concernant cette question, plusieurs actions ont eu lieu : occupation du CDAS pour la mise à l’abri d’une famille, déplacement à la mairie pour un homme sans solution,… C’est cas ne sont pas isolés et ce problème est récurrent !

Ces actions se sont révelées efficaces, mais elles demandent aux personnes concernées un moral de fer et beaucoup d’énergie, dans l’incertitude quasi hebdomadaire de leur situation.

C’est pourquoi le collectif logement (Alternative Libertaire, des habitantEs, la CNT, la France Insoumise et le Secours populaire) a interpellé le directeur de l’agence départementale, puis la mairie via le conseil municipal le 8 novembre.

L’intervention du collectif consistait à rappeler les faits et les actions mises en place. L’hébergement d’urgence est géré à flux tendu, chaque hausse du nombre de demande mène à un manque d’hebergement conduisant des personnes à dormir dans la rue. L’objectif était, tout en reconnaissant le travail mené par la mairie, de lui demander :

-de rechercher des solutions d’hébergement perrène pour les familles à la rue, et qui changent de logement chaque semaine (quand logement il y a)
-d’ouvrir des logements ou locaux municipaux lorsque la situation l’exige ;

-d’interpeller le préfet afin que l’état réponde à ses missions et que des mesures soient prises et si les demande ne pas entendu qu’elle applique son droit à la réquisition à l’image de Montreuil et de Paris .

Soit par manque de courage politique, soit par indifférence l’ensemble des éluEs n’ont pas réagi, laissant le monopole de la réponse à Louis FEUVRIER. Feiniant de découvrir le problème, alors, qu’antérieurement plusieurs interpellations avaient eu lieu, il a renvoyer une fois de plus aux personnes présentes que ce n’était pas de sa compétence et qu’il aborderait le sujet avec le préfet. Le moins que l’on puisse dire,c’est que cette déclaration ne l’engage pas du tout, inquiétant quand on observe le nombre de personnes qui meurent chaque année dans la rue !
Prompte à financer des tours de France, des subventions aux entreprises, il n’y a plus beaucoup de monde quand il s’agit de défendre le droit à la dignité humaine. Pas étonnant que des associations finissent par ouvrir elles mêmes des logements vides afin de mettre des personnes à l’abri !

L’urgence écologique ? Sortir du capitalisme

Trois ans après la COP21 et à la veille de la COP24, force est de constater que les objectifs ne sont pas atteints. Les manifs et mouvements dénonçant les conséquences visibles du changement climatiques sont de plus en plus nombreux. Aussi, de nombreuses initiatives citoyennes proposent, construisent et expérimentent des alternatives écologiquement viables.

FACE AU JEU DE DUPE Devant l’ampleur des problèmes écologiques et actant de la vivacité de cette préoccupation citoyenne, même le capitalisme a dû, en façade, adapter sa rhétorique. Cependant, cela ne doit pas nous duper ! Le capitalisme, comme mode de production basé sur la propriété privée lucrative et l’accumulation illimitée des ressources, est intrinsèquement en contradiction avec ces problématiques écologiques.

PRENDRE LE JEU A NOTRE COMPTE Soyons sincères, nous ne vous parlerons pas de développement durable, et nous ne vous proposeront pas un système où tout serait pareil et où quelques changements à la marge nous permettraient de consommer de la même manière. Ce qu’il faut, c’est repenser le système économique et politique et cela aura nécessairement des répercussions sur notre quotidien. Loin de là, biensûr, l’idée d’un retour à la nature, la question est de savoir quels seront ces transformations et comment organisera-t-on la société et l’économie.

Réunion publique le mardi 20 novembre 2018 à 20h00 aux oiseaux de la tempête (14 rue de la pinterie – Fougères)

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